Pour McLaren, Paris c'est une blonde et elle s'appelle Catherine

Pour McLaren, Paris c'est une blonde et elle s'appelle Catherine

C’est un Anglais qui signe l’une des plus belles déclarations à Paname, et e n’est pas un inconnu puisque ce n’est autre que le manager des affreux Sex Pistols, Malcolm McLaren. Avec une invité de marque : la grande Catherine Deneuve.

1994… je suis étudiant en histoire à Besançon, je rêve de Paris et j’entends ce titre un soir dans le “Pop club” de José Artur. Je file acheter le CD 2 titres peu de temps après. Je l’ai toujours.

Entre temps, j’ai déménagé à Paris, assisté au “Pop” au Fouquet’s, et interviewé le malicieux José, ancien comédien devenu animateur, et qui fut l’inoubliable Réginus de “Deux heures moins le quart avant Jésus Christ” de Jean Yanne.

Il faut avoir le bras musclé car je tenais mon micro bras tendu devant lui et il s’amusait à me fatiguer avec des réponses qui duraient dix minutes. impossible de trouver une brèche pour l’interrompre. Il me disait des trucs du genre “j’ai toujours été très bavard… je parlais déjà à la sage femme”, ou “l’avantage c’est que si l’invité vient pas, je peux tenir l’antenne tout seul”, et s’amusait à imaginer ce qu’il ferait après 100 ans. Je crois que sur la fin, il s’est fâché avec Inter et leur a collé un procès. Pas bégueule, la station lui a quand même proposé de raconter ses souvenirs quelques temps après.

La prochaine fois… je vous le chanterai (pour citer une autre émission culte d’Inter), non je vous raconterai comment j’ai assisté à un enregistrement du “Jeu des mille francs” avec Lucien Jeunesse à Villersexel, localité connue pour avoir été le lieu d’une une bataille de Bourbaki. Et pour les fans de la Capitale, rendez vous ici.

Jean-Marc Grosdemouge