Simple Plan “No pads, no helmets … just balls”

Dieu que c’est barbant le college rock. “College” aux USA, ça veut dire université, mais en France, c’est pour les boutonneux. Si on oubliait qu’en France “college” ne veut pas dire fac, Simple Plan est pile-poil dans la cible : ce groupe pourrait faire un malheur dans les collèges… si le punk marketé était en option au brevet.

Oui, mais les gamins s’intéressent sûrement au peura ou aux belles doudounes à Britney, et finalement, mieux vaut les nichons de Miss Spears que le rock de ces cinq québecois. J’ai bien les nichons de Britney, pas sa musique ! C’est très poseur, ça ressemble à du mauvais Therapy ?, c’est à dire que ça se voudrait aussi puissant que les Irlandais, mais que ça en est loin. N’a pas la puissance de feu du batteur Fyfe Ewing qui veut. Il n’y a que le titre (“pas de casque, mais des couilles”) qui essaie de choquer le bourgeois. Musicalement, même ton papa, la musique de Simple Plan, ça lui en touche une sans remuer l’autre. Bref, ça ressemble à tout un tas de groupes dont MTV diffuse les clips à longueur d’année, des clips avec des skates, du soleil et des pantalons larges. Des trucs comme Sum 41, quoi.

Un plan simple en effet : ce skeud, tu l’achètes pas, tu gardes tes sous pour autre chose. Et si on te l’offre, un seul conseil : redécouvre les joies du frisbee !

*

Simple Plan “No pads, no helmets … just balls”, 1 CD (Atlantic/WEA), 2002

vendredi 13 décembre 2002

I’d Do Anything / The Worst Day Ever / You Don’t Mean Anything / I’m Just A Kid / When I’m With You / Meet You There / Addicted / My Alien / God Must Hate Me / I Won’t Be There / One Day / Perfect