“L’âge d’or de Tricatel”

“L’âge d’or de Tricatel”

Kézako ?

Le label Tricatel, fondé par Bertrand Burgalat, doit son nom à un personnage du film “L’aile ou la cuisse” (Julien Guiomar interprétait un roi de la bouffe industrielle inspiré par Jacques Borel). Il fête ses cinq ans avec une compilation.

Eyaki ?

Il y a des artistes maison (April March, Etienne Charry, Count Indigo, Eggstone) et des amis (Alain Chamfort, avec qui Bertrand Burgalat a travaillé lors d’un concert des Nuits Botanique, Depeche Mode, la chanteuse espagnole Jeanette, ou DJ Me DJ You, signés par Emperor Norton mais distribués en France par Tricatel).

On trouve dans la galaxie Tricatel des “littéraires” (Ingrid Caven, héroïne du roman éponyme de Jean-Jacques Schuhl, ou Michel Houellebecq), de la musique symphonique (la musique de Gaumont créée par Burgalat ou un morceau de David Whitaker) mais aussi du rock (la version anglaise de “Pas chez moi” d’AS Dragon) et de la musique brésilienne (Helena).

Verdict

Bref, Tricatel n’est certainement pas juste le refuge du son poppy des années 70. C’est bien plus que ça. Cette compilation le démontre. Et l’âge d’or n’est pas fini, loin de là.

“L’âge d’or de Tricatel”, 1 CD (Tricatel/Naïve), 2004

Jean-Marc Grosdemouge