Léo Ferré : notre playlist “itinéraire bis” en six titres méconnus
Le grand projet de Matthieu Ferré, fils de Léo, est enfin achevé : les quatre coffrets de l’intégrale du chanteur sont sortis. Une somme (68 CD) qui déborde de pépites. L’occasion pour nous de vous faire découvrir une facette moins connue du célèbre anar à crinière blanche.
De l’ermite de Castellina in Chianti, on connait “Avec le temps”, “C’est extra”, “Les anarchistes”, “La the Nana”, “Quartier Latin” ou “Jolie môme”, “La solitude”, les poèmes de Baudelaire, Verlaine et Rimbaud mis en musique, et pour les plus connaisseurs “Pépée”, écrite en hommage à sa guenon défunte, mais voici quelques titres plus méconnus, à écouter de toute urgence.
1 – La mort des loups (instrumental)
En 1975, étant empêché contractuellement de chanter sur disque pendant quelques mois, Ferré enregistre ses chansons de façon muette… Résultat : un titre de neuf minutes digne des plus grands compositeurs classiques du XXe. Qui est sorti avec la voix du maître, quelque temps après, dans une version de deux minutes et quelques. Le thème ? La peine de mort.
2 – Je t’aimais bien, tu sais
Vingt ans avant, Ferré invente le trip hop, avec des cordes acoustiques et pas de samples, et une rythmique qui sait à merveille rendre dramatique cette chanson d’amour crépusculaire. Le titre figure sur l’album “L’espoir”, et le bambin avec ses grands yeux, sur la pochette, c’est Matthieu, le premier enfant de Léo.
3 – Le superlatif
Auprès de Marie-Christine, qui le fera père pour la première fois de sa vie, Léo est amoureux. Tellement qu’il s’offre une galéjade dans ses paroles : il enfile les superlatifs un peu bidon pour dire son amour. Côté musique, zéro galéjade, comme d’habitude.
4 – Les spécialistes
En 1985, Léo met en musique les paroles de son ami Jean-René Caussimon. “Les spécialistes” traite d’engagement et de création : faire soi-même ou laisser faire les spécialistes ?
5 – Paname
Celle-ci est connue, mais c’est pour se rappeler qu’avant de fuir en Toscane, Léo à chanté la capitale française.
6 – Paris, je ne t’aime plus
Déçu par l’échec de mai 68, Léo en fit une chanson… et quitta la France pour l’Italie.
Si vous avez envie de nous soumettre votre chanson favorite de Léo Ferré, nous vous lirons avec grand plaisir sur epiphaniesmag@gmail.com