Rendez les Jeux Olympiques à la Grêce !

Rendez les Jeux Olympiques à la Grêce !

Les Jeux Olympiques, rites antiques “réinventés” par Pierre de Coubertin, sont loin d’être ce qu’ils prétendent être. Loin de l’esprit sacré de l’Antiquité, où les athlètes se mesuraient sous l’égide de Zeus, l’événement moderne est devenu un terrain de jeu pour le grand capital. Une raison de plus pour les rendre à la Grêce.

Les Jeux Olympiques modernes, tels qu’imaginés par Pierre de Coubertin, sont un parfait exemple d’appropriation culturelle. En réinventant les Jeux antiques, Coubertin a pris un événement sacré, honorant Zeus et promouvant l’unité grecque, pour le transformer en un spectacle commercial global, détaché de son essence religieuse et culturelle.

Les Jeux de l’Antiquité, célébrés tous les quatre ans à Olympie, étaient un rituel sacré dédié à Zeus, marquant un temps de paix et de communion entre les cités grecques. Les athlètes concouraient nus, et les compétitions avaient une portée religieuse profonde, enracinée dans les traditions et croyances de l’époque.

Pierre de Coubertin, en réhabilitant les JO en 1896, a procédé à une appropriation culturelle flagrante. En récupérant les Jeux antiques, il a décontextualisé leur dimension religieuse et les a intégrés dans une structure moderne purement commerciale. L’objectif n’était plus de célébrer les dieux ou d’encourager l’unité, mais de créer un événement spectaculaire et lucratif, un produit vendu au grand capital. Cette transformation est un classique exemple d’appropriation culturelle : prendre une tradition d’une culture, la remodeler et l’exploiter pour des objectifs bien différents de ceux d’origine.

C’est pourquoi il faudrait sérieusement songer à rendre les JO à la Grâce comme le propose Gabriele Romagnoli dans l’hebdomadaire italien “Il Venerdì di Repubblica” : elle plaide pour que les Jeux reviennent à Athènes en raison de son héritage historique, de son importance culturelle, et des avantages économiques et durables que cela offrirait par rapport aux pratiques actuelles. Comme l’a vu, aucun pays ne mérite plus de récupérer ces Jeux que la Grêce elle-même.

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Jean-Marc