Benjamin Biolay symphonique
De retour sur ses terres ou presque (le natif de Villefranche sur Saône joue ce soir là à Lyon, Capitale des Gaules), Benjamin Biolay attaque son récital avec “Négatif”, sorte de CV du musicien dans lequel ce grand mélancolique se dévoile comme jamais. C’était à l’époque de l’album du même nom, toujours casse gueule après un premier si acclamé (“Rose Kennedy”).
Après quelques années de succès d’estime, c’est justement avec les grands violons de “La Superbe” (présent dans ce tour de chant) qu’il éclate… avec un succès pas démenti depuis. Peu à l’aise sur scène à ses débuts, il en est quasiment devenu l’un des tauliers actuels, à égalité avec un voisin Stéphanois, Lavilliers. Et il prouve que ses récents succès radios (“Comment est ta peine”) se conjuguent fort bien avec les nouveaux arrangements pour orchestre concoctés ici. Quant à ses chansons plus intimistes, cela va sans dire.