Avant Tarantino, le patron des bandes-sons s’appelait David Lynch
On l’a peut être oublié (et dans ce cas c’est dommage) : avant Quentin Tarantino, David Lynch faisait déjà des films barrés, avec de la cervelle qui gicle et des bandes-sons qui déchirent tout sur leur passage.
Mention spéciale à la palme d’or cannoise de 1990 : “Wild at heart”, ici rebaptisé “Sailor et Lula”, qui mélange Them (“Baby please don’t go”, normal puisque Van Morrison à la tête de Them y chante “chérie ne pars pas à la Nouvelle Orléans” alors que c’est justement ce que font Laura Dern et Nicolas Cage dans leur décapotable).
Chris Isaak, Koko Taylor, et Powermad sont aussi de la partie, ces derniers pour un “Slaughterhouse” incendiaire, qui vient pimenter une scène de bagarre que ne renierait sûrement pas l’auteur de “Réservoir Dogs”.
On trouve aussi sur cette B.O. des morceaux instrumentaux (pas tous signés par Angelo Badalamenti, grand collaborateur de Lynch sur “Blue Velvet”, “Twin Peaks”, “Une histoire vraie” ou “Mulholland Drive” ). Bref des morceaux rétro, d’origine ou non, comme celui ci, par Rubber City.
mais aussi celui -ci par les mêmes :
première publication : 29 janvier 2017