Paradis "Toi et moi"
On sait depuis le film “Extension du domaine de la lutte” de Philippe Harel adapté du célèbre roman de Michel Houellebecq que la musique électro se conjugue parfaitement avec la mélancolie sous les boules à facettes d’un nightclub, quand Notre Héros et Tisserand, losers de la drague, écoutent “I’m not in love” de 10CC.
Avec “Toi et moi”, les Parisiens Simon Mény et Pierre Rousseau ne signent ni un slow traditionnel, ni un tube à danser. Non, quelque chose de mélancolique à écouter ou à danser, suivant l’humeur. Un titre qui parle de quelque chose d’éternel (l’incompréhension entre deux êtres qui se plaisent ou se sont plu) mais d’une manière furieusement moderne. Souchon aurait chanté “ultra-moderne solitude”‘, mais ça c’est une autre histoire…