Avant Tarantino, le patron des bandes-sons s'appelait Lynch

Avant Tarantino, le patron des bandes-sons s'appelait Lynch

mi0001961152

On l’a peut être oublié (et dans ce cas c’est dommage) : avant Quentin Tarantino, David Lynch faisait déjà des films barrés, avec de la cervelle qui gicle et des bandes-sons qui déchirent tout sur leur passage. Mention spéciale à la palme d’or cannoise de 1990; “Wild at heart”, ici rebaptisé “Sailor et Lula”, qui mélange Them (“Baby please don’t go”, normal puisque Van Morrison y chante “chérie ne pars pas à la Nouvelle Orléans” alors que c’est justement ce que font Laura Dern et Nicolas Cage dans leur décapotable), Chris Isaak, Koko Taylor, Powermad (pour un “Slaughterhouse” incendiaire) et des morceaux instrumentaux (pas tous signés par Angelo Badalamenti, grand collaborateur de Lynch sur “Blue Velvet”, “Twin Peaks”, “Une histoire vraie” ou “Mulholland Drive” ). Bref des morceaux rétro, d’origine ou non, comme celui ci, par Rubber City.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=7D57yX4SeFg&w=560&h=315]

mais aussi celui -ci :

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=JVG-1By3ayI&w=560&h=315]

Jean-Marc Grosdemouge

Jean-Marc Grosdemouge