The National "Sad songs for dirty lovers"

The National "Sad songs for dirty lovers"

Au retour d’une deux-centième Black Session magique (le 17 novembre 2003), je farfouille dans ma pile de disques, et remet la main sans peine sur le deuxième album de The National, acheté cet été à Saint Malo, et emporté par la vague des nouveautés de la rentrée sans que j’aie eu l’occasion d’en parler ici.

“C’est un groupe qu’il faut soutenir” à dit Lenoir. Et comme je suis un apôtre de Saint-Bernard-de-la-Maison-Ronde, je m’exécute. D’autant que je me suis vu scotché sur mon fauteuil hier soir, et que ça n’arrive pas si souvent. Six musiciens (deux guitares, une basse, une batterie, un violon et un chanteur) arrivaient à créer des ambiances multiples, dans un registre pop.

Impression confirmée sur cet album, où le groupe originaire de l’Ohio mais installé à Brooklyn, c’est à dire Scott et Bryan Devendorf (guitare et batterie), Bryce et Aaron Dessner (guitare et basse) et Matt Berninger au chant, évoque tour à tour un American Music Club qui n’aurait pas peur de donner dans la démesure (les cris du chanteur sur “Slipping husband”) ou un Arab Strap version folk.

Ecoutez ce disque, il en vaut la peine. Mais soyez tout de même informés que c’est surtout sur scène que le groupe prend toute son ampleur.

****

The National “Sad songs for dirty lovers”, 1 CD (Talitres/Chronowax), 2003

première publication : jeudi 27 novembre 2003

Jean-Marc Grosdemouge