Jean-Dominique Brierre "Serge Reggiani. C’est moi, c’est l’Italien"

L’histoire de Serge Reggiani, c’est celle d’un comédien d’origine italienne, un temps réputé pour porter la poisse aux projets auxquels il collaborait, qui se lance dans la chanson dans les années 60. C’est Jacques Canetti, qui vient de créer sa maison de disques, qui lui propose (après qu’Yves Montand ait refusé) de chanter des chansons de Boris Vian.

Encouragé, entre autres, par Barbara, Reggiani continue, et rencontre un succès public de plus en plus fort. Il continuera à alterner chansons signées par Jean-Loup Dabadie ou Georges Moustaki (“Les loups”, “Votre fille a vingt ans”, “Sarah” sont les titres les plus célèbres de son répertoire) et travail d’acteur (“Vincent, François, Paul et les autres”), chantera avec son fils Stéphan, et se lancera même, sur le tard, dans la peinture. Jusqu’à la fin de sa vie, il y a quelque mois, Reggiani a conservé une place à part dans le coeur du public.

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Jean-Marc Grosdemouge

“Serge Reggiani. C’est moi, c’est l’Italien”, Hors Collection Editions, 2005, 156 pages, 16 euros.