Bernard Werber livre ses “Mémoires d’une fourmi”
Les éditions Albin Michel ont bien de la chance : en plus d’avoir une forte productivité, leurs trois plus grands écrivains, à savoir Amélie Nothomb, Eric Emmanuel Schmitt, et Bernard Werber, sont des gens bigger than life.
Nothomb n’a pas de téléphone portable, pas de mail, mais connait quasiment tous ses lecteurs, et passe sa vie une flute de Champagne à la main. Schmitt a vécu une expérience fondatrice, racontée dans “La nuit de feu” (voir notre article) et Bernard Werber… eh bien jusque là, on savait peu de choses à propos du passé du Toulousain, à part qu’il a été journaliste scientifique au “Nouvel Observateur”.
Si ce livre est placé sous le signe de la fourmi, c’est que c’est à cet animal que Werber a consacré le livre qu’il lui a permis de se lancer dans l’écriture… et la rencontre avec les éditions Albin Michel ne s’est pas faite si facilement qu’on pourrait le croire. Mais on découvre page après page que Werber a une bonne étoile XXL au dessus de lui.
Par le biais des arcanes du tarot de Marseille, il se raconte, avec ses hauts et ses bas, et c’est pasionnant de bout en bout. mais il ne s’arrête pas là : il distile ça et là des conseils pour travailler sa créativité. Si vous avez déjà lu la papesse du genre Julia Cameron ou Elisabeth Gilbert (voir notre article), ces “Mémoires d’une fourmi” ne peuvent que venir compléter ce que vous y avez dejà appris. Et vous donner envie de vous (re)plonger dans l’oeuvre pléthorique du bonhomme.
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Bernard Werber “Mémoires d’une fourmi”, Paris, Le Livre de Poche